Des cris, des rires, du soleil et encore des cris. Le quotidien d'un jeudi après midi en plein milieu des grandes vacances d'été dans une belle maison près de Cork, bâtisse une charmante famille habitait depuis quelques années. Le père, toujours absent pour ses matchs puisque joueur de Quidditch professionnel et la mère, peut présente également, étant capitaine de l'équipe d'Australie. Oui petite précision, c'était une famille de sorcier, un père sang pur, descendant d'une grande lignée qui le bannit lorsqu'il se maria avec une née moldue, une sorcière également mais au parent tous deux sans pouvoir magique, bref, une famille de sang mêlé en somme. Le paternel, toujours vexé d'avoir été rejeté par son propre pour être tombée amoureux d'une star au sang impur, c'est pour cela qu'il éleva ses fils d'une poigne de fer, jamais d'affection, jamais de douceur, mais avec des principes contradictoires comme l'honneur, l'amour, le père voulait que ses fils profitent de leurs vies, et ne se privent pas pour de vieilles lois stupides. Avec donc un père sans coeur et une mère douce mais absente, les deux garçons ont grandit ensemble, avec les elfes de maison et accessoirement, six années d'écart. Mais cela ne les empêchaient pas de très bien s'entendre, la preuve, ce jeudi après midi les deux jeunes sorciers étaient encore en train de jouer dans le jardin, et bien sur, ils jouaient au Quidditch. L'un gardien, l'autre poursuiveur, enfin simplement attaquant à deux, les deux gamins, de treize ans et sept ans, riaient à tous vas, sans pour autant oublier la compétition. « Aie Charly ! Tu m'as fais mal ! » Le plus petit des deux bruns retint quelques larmes tout en se massant le bras, étant gardien sur ce coup là, le petit avait reçu le souaffle de plein fouet dans l'épaule, et comme son grand frère n'était pas toujours très doux.. « Excuse moi Zane. » L'aîné s'approcha de son petit frère qui avait quitté son balai pour rejoindre la terre ferme et posa également ses pieds sur le sol il prit son cadet dans les bras et lui massa doucement dans les bras. « Allons prendre un bon goûter. » Après ces mots, il alla ranger les balais pour ensuite retrouver son frère dans la cuisine, ce dernier venait de sortir des gâteaux, du lait, du chocolat et des fruits, d'ailleurs, plusieurs morceaux de tablettes de chocolat avait finit dans l'estomac du dernier garçon O'Hare, enfin Clensen, car lui aussi devait porter le nom de la mère.

« Espèce de goinffre. » Lança le jeune Max en s'installant sur une chaise près de Zane, il mangea quelques biscuits et quelques fruits sans répondre à toutes les questions de son petit frère qui l'assaillait sur Poudlard tous les jours, pour le petit, il fallait attendre encore quelques années avant de pouvoir suivre les cours d'illustres sorciers dans la célèbre école de magie, mais voila, il était impatient. « Allez s'il te plais Charly, raconte moi une histoire sur Poudlard. Et on sera dans la même maison hein dit ? » Le pauvre Charly grogna en croquant dans sa nectarine, parfois, la tête de mule qu'était son frère l'agaçait particulièrement. « Zane stop. Tu verras quand tu y seras, et vu comme t'es curieux et pénible je pense que tu finiras plutôt chez les serdaigle. »

L'instant d'après, Max avait quitté la cuisine pour sa chambre où de nombreux portraits de joueurs célèbres étaient accrochés au mur, pour la plupart signés et donc rencontrés, il s'étala de tout son long sur son grand lit et se lança dans la lecture d'un magazine sportif, comme souvent en fait, lorsqu'il ne jouait pas au Quidditch, il lisait des livres sur ce sport, apprenant des techniques différentes, ou bien il partait suivre l'un de ses parents pour assister aux matchs et rencontrer des joueurs. Pas besoin de pavoiser, le jeune sorcier se voyait déjà en haut de l'affiche, répondre à ses fans et devenir capitaine de son équipe. « CHARLY ?! CHARLY ?! » Le désigné ferma les yeux, soupira et reposa son magazine sur son bureau tout se levant. « Oui j'arrive. » Il l'aimait son frère, ça oui, mais parfois, ce dernier était quelque envahissant. Max alla donc rejoindre son cadet, ce dernier voulait jouer au monopoly, la soirée promettait d'être longue..

« Hey l'bouffondor viens par là ! » La phrase avait sonné fort à travers le couloir du troisième étage, Charly Clensen, fils de Darren O’Hare le grand joueur de Quidditch, était entouré de deux de ses amis, tous issus de la maison où la justice et la loyauté était de mise, et de familles de sorciers au sang mêlé, ils parlaient Quidditch, pour changer. L'un batteur, l'autre poursuiveur, et le dernier capitaine et attrapeur, ça, c'était Max, bien sur. Si son paternel avait joué au poste de gardien dans l'équipe national d'Irlande, le fils lui, était plus à l'aise dans des épreuves de vitesse, et donc, la poursuite du vif d'or, ses réflexes et sa vue aiguisée était évidemment des atouts, mais nous ne sommes pas là pour faire l'éloge d'un élève aux notes juste moyenne.
Max et sa troupe relevèrent la tête de leurs magazines sportifs au moment où la voix d'un vert et argent avait retentit non loin d'eux, d'un regard ils furent d'accord et se levèrent pour aller se mêler de ce qui ne les regardaient pas, comme toujours. Les trois compères ne firent que quelques pas pour apercevoir deux sixième années de serpentards en train de secouer un deuxième années de chez Godric Gryffondor, ils froncèrent les sourcils, plus ou moins en même temps, et agir. « Locomotor Mortis ! » Lança l'un des amis de Max à l'intention de l'un des agresseurs, ils avaient tous sortit leurs baguettes et ce fut le beau brun aux yeux bleus qui prononça la deuxième formule. « Incarcerem ! » Et enfin. « Accio baguettes. » Et voila, l'un avait les jambes collés, l'autre était ligoté sur le sol, et leurs baguettes dans la main de Maxens. Les princes des blaireaux s'approchèrent, baguette brandit, sourires aux lèvres. « Alors les vipères, ça ne va pas ? » Eclat de rire dans l'assistance, ces idiots passaient leurs temps à provoquer les plus jeunes, c'était si facile de se battre contre plus petits que soit, et cela rendait fou le beau capitaine de l'équipe des poufsouffles, et les professeurs ne disaient rien, alors, lui et ses amis faisaient justice eux mêmes, tout simplement. « Bandes d'abrutis, qu'on ne vous revoient pas en train d'importuner des plus jeunes. Finite Incantatem. » Le ton était froid, dure, et après ces mots, il leur lança leurs baguettes, tout en gardant la sienne pointé sur eux, afin de les dissuader de faire quelque chose de stupide. « On se retrouvera Clensen. » Le concerné eut un immense aux lèvres, mais n'eut pas le temps de rétorquer, les couleuvres se sauvaient rejoindre leurs cachots, et se plaindre à leurs amis, demain, les poufsouffles devraient affronter les serpentards, encore.

Maxens porta ensuite son attention sur le petit rouge et or, encore prostré et les larmes aux yeux. « Ne t'en fais pas, ces andouilles ne te feront plus rien. » Avec un clin d'oeil en plus de ses mots chauds et rassurant, il réussit à détendre le deuxième année qui lui offrit un beau sourire avant de se jeter dans ses bras, Max répondu à l'étreinte, toujours le même sourire protecteur sur les lèvres. « Merci. » Puis le gamin se sauva, aussi vite qu'une souris poursuivit par un chat, il alla rejoindre sa chère tour sous les regards assurés des jaunes. Ces derniers repartirent sans un mot en direction de leur place initiale, ils étaient habitués à intervenir, à protéger les autres élèves contre les serpentards, toujours plus vils. Mais Poudlard pouvait compter sur la bande de sixième années, on ne parle que du courage des gryffondors, oubliant de mentionner à tort l'esprit de justice des blaireaux vengeurs, mais la reconnaissance au fond, ils s'en fichaient pas mal, leurs plus grandes satisfaction, c'était la peur dans le regard des verts et argents, le sourire sur les lèvres des plus jeunes.

Quel jour étions-nous ? Qu'elle heure indiquait la grosse horloge du salon ? Qui était en train de coller ses pieds froids contre les jambes de Charly ? En fait, qui était avec lui dans son lit ? Trop de questions, puis trop de lumière aussi, car les volets étaient ouverts et le pauvre damoiseau devaient supporter la morsure du soleil de midi, à peu de chose près, car onze heures du matin avait sonné depuis un bon moment. Le beau sorcier de vingt sept ans, quelque peu décoiffé, se leva difficilement, réalisant qu'il était nu comme un verre, et pas seul. Tout en bayant et en se passant la main sur le visage afin de se réveiller, au moins un peu, il tourna son regard azur sur la silhouette qui bougeait sous ses draps bleu pâle, une touffe de cheveux chocolats dépassait près d'un oreiller, Max fit le tour et s'approcha, souleva délicatement le tissu et put voir un très beau visage encore endormit. Son regard alla de la fenêtre au visage inconnu, trois fois, puis il laissa sa belle endormie et rejoignit sa grande salle de bain afin de contempler l'ampleur des dégâts, quelques cernes, un suçon, et aucun vêtements, verdict ? Soirée bien arrosée, et retour en bonne compagnie.

Alors qu'il se dirigeait vers la cuisine afin de se servir un café, après avoir enfilé un boxer gris foncé tout de même, Max retrouva ses esprits, et se souvint de la veille. Il avait remporté un match important avec équipe, car oui monsieur était attrapeur dans l'équipe national d'Irlande, pas encore capitaine, mais il allait le devenir d'ici peu, enfin là n'était pas le sujet. Avec son équipe, ils avaient donc eut une belle victoire, et l'avait fêté comme il se doit, c'était du propre, des sportifs complètement ivres et en agréable compagnie, un sourire naquit sur ses lèvres à cet instant, il s'était retrouvé avec la plus belle, enfin à ses yeux, le fin dragueur qu'il était n'avait pas été déçu de sa soirée, même si ce matin, il avait un léger mal de tête. Charly alla rejoindre un fauteuil de son grand salon, le damoiseau possédait une magnifique villa à sur l'ile Irlandaise d'Achill, mi contemporaine, mi rustique, ce lieu magique, et ce n'était pas peu de le dire, voyait défiler les conquêtes du célèbre joueur depuis quelques années, mais aucune ne valait la vue et le paysage. En parlant de ces dames, celle de la veille se leva, vêtue d'une simple chemise blanche qui lu arriva même pas à mi-cuisse. « Bonjour. » Lança t-elle en servant un café. Il fronça les sourcils, mais elle ne vit pas, il contemplait l'horizon et réfléchissait à l'avenir, à son avenir, il avait tout, un boulot génial, il gagnait très bien sa vie, possédait une superbe maison, de nombreux amis, une célébrité et une renommée qui n'étaient plus à faire.. Mais l'amour lui manquait? Romantique n'est-ce pas ? Mais c'était si vrai, et ses parents seraient si contents.. Tiens d'ailleurs, il ne devait pas manger avec eux ce midi ?

Tout alla très vite, Charly se leva et fonça dans la salle de bain, sans même porter attention à la belle brune qui avait voulu l'embrasser au passage, frustrée, cette dernière but le liquide noire sans un bruit, sans se douter que son amant d'un soir était en train de prendre une douche et de s'habiller à toute vitesse, il était en retard. L'attrapeur irlandais était fin prêt, quinze minutes plus tard, tout beau et tout propre, on ne pouvait deviner ses ébats et abus de la veille. « Charly tu..»
Il la coupa d'un geste. « Tu es charmante et ce fut une nuit géniale, mais nous en resterons là. Tu peux prendre une douche et te changer, Yuky te donnera des affaires. » Les mots étaient froids, calculés, il se fichait bien de savoir si la damoiselle était tombée amoureuse ou pas. Tout en enfilant sa veste et ses chaussures, il fit apparaître avec sa baguette un bouquet de fleur pour sa mère et fit venir à lui une bouteille d'un très bon vin pour son père. Puis, sans plus de cérémonie, il sortit puis transplana pour rejoindre Cork, ville où ses parents habitaient. Laissant là sa pauvre conquête qui suivit l'elfe de maison en retenant ses larmes, la pauvre, elle s'était fait des films.

Maxens Clensen arriva à Cork, mais en réalité ses parents habitaient en haut d'une petite colline et autour de chez eux, l'ont ne pouvait transplaner, ou du moins, si le paternel le surprenait en le faisant il passerait un mauvais moment, car monsieur O'Hare n'était pas très patient, ni très ouvert. Max marcha donc un moment, pour finalement soupirer, malgré le fait qu'il soit sportif, un lendemain de soirée ce n'était pas si facile, alors, il lança un sort sur ses cadeaux pour qu'ils le suivent, puis, après avoir rejoint un arbre afin d'être plus discret, il se transforma. Le damoiseau était un animagi, plus précisément, il peut se changer en aigle royal, et le grand rapace que l'on vit quitter l'arrière d'un arbre alla rejoindre une grande bâtisse entourée d'arbre. Charly possédait ce don depuis ses vingts ans, après de nombreux entraînements, des recherches et des efforts, il réussit une transformation totale et parfaite, et il ne fut guère étonné d'être un aigle royal, avec son âme de leadeur, son esprit de justice qui l'avait envoyé à poufsouffle et son amour pour le ciel et le vol, rien de plus logique.
Une fois devant la porte, l'animal se posa tout en douceur avant de redevenir humain, puis, l'instant d'après, le bouquet dans une main et la bouteille dans l'autre, il frappa à la porte, avec le haut de la bouteiller de vin. Il prit une grande respiration et un sourire un brin forcé naquit sur ses lèvres, le sorcier était toujours tendu lorsqu'il devait voir ses parents, deux grands joueurs de Quidditch et sorciers de renoms, plus particulièrement son paternel, qui avait refusé de lui donner son nom de famille afin qu'il fasse ses preuves tout seul, il portait celui de sa mère, tout aussi célèbre, mais plus à l'étranger. A chaque repas, une dispute finissait par éclater, alors, Max priait intérieurement, pour que cette fois, cela se passe bien.